Résultats : crédits obtenus et taux de remboursement

A Tahoua, sur les 2425 jeunes formés (ayant validé la formation), 1428 demandes de financement ont été transmises (soit un taux de 58% des jeunes formés) et 599 financées (soit un taux de financement de 42% des jeunes ayant demandé un financement).

A Agadez, sur les 1550 jeunes formés, 405 demandes de financement ont été transmises (soit un taux de 56% des jeunes formés) et 196 financés (soit un taux de financement de 48% des jeunes ayant demandé un financement).

Selon la CRA de Tahoua, les avis défavorables sont principalement liés à un « défaut d’âge » (correspondant à des jeunes ne respectant par le critère d’âge de 18 à 35 ans) et à un « manque de terrain approprié » (correspondant à des jeunes n’ayant pu obtenir d’attestation de détention ou pour lesquels les CRA ont estimé que les jeunes ne seraient pas en capacité de tirer des revenus leur permettant de rembourser leur crédit). Par ailleurs, les données de Tahoua mettent en évidence un goulot d’étranglement au niveau du traitement des dossiers par les IMF/Banques.

Tableau 1 : Situation des dossiers de FCP sur la période 2018-2022
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Ces données diffèrent des données présentées ci-après, issues des bases de données sur les crédits renseignées et communiquées par les 5 structures partenaires du PPR : selon ces données, le mécanisme de financement à coûts partagés mis en place par le PPR a bénéficié comme le montre le tableau ci-dessous à 2117 personnes . Dans le détail, 1 106 jeunes (52%) ont reçu un crédit dont 424 regroupés dans 30 SCOOPS et 1011 adultes (47%) ont bénéficié d’un financement dont 639 dans 23 SCOOPS. Sur ces 1 106 jeunes (dont 424 regroupés), 260 prêts avaient été soldés au 31 décembre 2022, 734 prêts étaient en cours et 112 prêts en retard de paiement.

Tableau 2 : Nombre de bénéficiaires de financements de 2019 à 2022
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Cet écart de données (311 jeunes) peut notamment s’expliquer par : (i) la période de référence considérée, les données des IMF/Banque allant jusqu’au 31 décembre 2022, tandis que celles des CRA s’arrête à mi-année 2022 ; (ii) la bonification accordée par le projet aux jeunes formés et diplômés dans le cadre des formations délivrées par les CRA pourrait ne pas avoir été respectée à la règle, ce qui expliquerait les écarts de chiffre. A noter par ailleurs que ces données compilées au niveau des CRA à cette étape du processus d’accompagnement des jeunes comme au niveau des IMF/Banques ne sont pas désagrégées par genre.